Après un cursus universitaire en cosmétologie, je me suis formée comme maquilleuse professionnelle pour me rapprocher de la création, de la couleur et de la beauté dans son sens large. J’ai ainsi exercé dans le secteur de la cosmétique et du spectacle pendant une dizaine d’années.

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Ma route a croisé celle de la langue hébraïque et de son alphabet.

J'ai instantanément connecté avec cet art et cette culture que je ne connaissais pourtant pas, mais qui me parlait intimement.

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Après avoir quitté la capitale, j'ai laché pinceaux et houpettes pour les brosses et spatules et me suis mise à la peinture. Je poursuivais ce que j'aimais tant : créer en couleur et en matière.

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J’ai appris à approcher la toile en laissant de côté mes idées préconçues, lâchant ce besoin de résultat pour laisser émerger ce qui était présent. A mesure que je me laissais guider par mes mains, j'ouvrais les portes d’un nouveau monde...  instinctif, coloré, explosif, débordant et déroutant !

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Bien souvent le concept et la compréhension de ce qui avait été crée arrivait après coup. J'écoutais la peinture me parler et me livrer son éclairage en retranscrivant les mots perçus.

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Parallèlement, le besoin de calligraphier s'est fait ressentir et j'ai pris mon premier cours avec Anne Marie Bardoux en septembre 2012, puis avec Michel D'Anastacio en juillet 2014.

Le travail des lettres était très différent de ce que j'expérimentais en peinture : technique, minutieux et exigeant, la calligraphie invitait à la maitrise gestuelle et respiratoire.

Petit à petit les versets et psaumes hébraïques ont rejoins les peintures.

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Dans ma quête d'harmonie et ma recherche artistique, j'aspire à réunir ces deux mouvements : le mouvement inspiré, libre, brut allié à la maitrise et à la retenue d'une certaine finesse.
Réunir en soi et à l'extérieur deux forces opposées mais pourtant complémentaires, tel l'inspir et l'expir, l'être et le paraître, l'inconscient et le conscient.